Contribution du Dr Madjid Yesli – Gaïd Salah remercie le gouvernement Bedoui

Jeudi, 12 septembre 2018,

Le Général de corps d’armée, Gaid Salah: « Je tiens à remercier le gouvernement, sous la conduite du Premier ministre Noureddine Bedoui, qui a pu s’acquitter de ses missions dans des conditions difficiles et exceptionnelles et concrétiser de nombreuses réalisations sur le terrain au profit du peuple algérien, et pour prendre en charge les problèmes socio-économiques rencontrés »

Contribution du Dr Madjid Yesli

Un membre du gouvernement Es Qualité! remercie son collègue Bedoui pour le beau travail accompli dans la discrétion forcée. Il le remercie également au nom du président et au nom du ministre de la défense (fonctions en principe dévolues à M Bensalah).L’armée de Gaid a bel et bien pris les rênes du pouvoir.

D’ici septembre 2019, Gaid aura terminé de remplacer les walis, les diplomates compromis avec le clan adverse, pour Sonatrach et la banque centrale c’était déjà fait au début du coup d’état déguisé en sauvetage
national. Il ne restera que la cerise sur la gâteau: Bensalah sera remplacé officiellement par un patriote émérite. La vie de la nation continuera sa route.

Entre temps, on (re)monte les uns contre les autres, on met en quarantaine tout ce qui est dissonnant. On réaffirme la primauté d’une religion sur une autre en fermant les églises, on tente de promouvoir une langue contre une autre, on fait d’une région un abcès de fixation. On emprisonne et on juge avant même de trouver des griefs valables. On s’arroge le droit de fouler au pied la constitution. Une fois le néopouvoir bien installé, il fera pire que le précédent dont il est finalement une très mauvaise copie.

On aura un néosystème né d’une impulsion et d’un coup de tête d’une bête blessée. Le mouvement pacifique a prouvé hors de tout doute qu’il est capable de faire barrage au système qui tente de se recomposer en recyclant une partie du personnel de l’ancien système!

Le rôle de Gaid Salah aurai pu s’arrêter à l’éviction de Bouteflika mais il sait pertinemment que la partie est loin d’être terminée lui qui craint l’ombre de Toufik même emmuré.