Il dénonce encore une fois les arrestations et « la machine judiciaire » en Algérie
Le RCD revient à la charge
Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) est revenu à la charge encore une fois pour descendre en flamme le pouvoir en place en Algérie. Dans une déclaration rendue publique dans la soirée de mercredi 3 novembre dernier, le parti de Mohcine Belabbes n’a pas mâché ses mots, en effet, pour dénoncer « les pratiques » des décideurs algériens et dénonce « une répression systématiques » à l’encontre « de toutes les voix discordantes ».
Cette sortie musclée du RCD a été prise suite à l’empêchement d’une marche prévue à Seddouk, dans la wilaya de Béjaïa, en Kabylie, le 1er novembre dernier suivi, a-t-il dit, d’une série d’arrestations.
« Ceux qui croient avoir décelé une relative inflexion dans la répression systématisée du pouvoir à l’encontre de toute voix discordante n’auront pas attendu longtemps pour être démentis. Les arrestations opérées ce premier novembre pour empêcher des citoyens de commémorer le déclenchement de la révolution et rendre hommage à nos chouhadas en dehors du canevas officiel du régime est la plus cinglante des réponses. », Indique en effet le RCD dans sa déclaration.
« A seddouk (Béjaïa), poursuit-il, une localité martyre de la guerre de libération, les forces de police ont pourchassé des jeunes qui tentaient de marcher pour rendre hommage aux sacrifices de leurs aînés et marquer la fidélité à leurs idéaux de liberté, de justice et de démocratie. »
Le parti d’opposition algérien affirme ainsi que « la machine judiciaire a été vite actionnée pour de lourdes condamnations par l’intermédiaire du tribunal d’Akbou. Les six (06) prévenus présentés écopent chacun de 600 heures de travaux d’intérêt général (TIG). Comble de la machination, quatre (04) jeunes qui ne figurent pas parmi les personnes arrêtées et non convoquées à cette comparution immédiate sont condamnés à de très lourdes peines. Il s’agit de Mahmoud Boughariou, coordinateur national des jeunes progressistes du RCD, Fares Labdouci, membre du bureau national des jeunes RCD, Saïd Bouchoul président du conseil communal du RCD Seddouk et de Arab Ben Mahrez , militant de seddouk. »
Le RCD qui « dénonce et condamne cette répression et ces agissements », a appelé « à l’élargissement sans conditions de tous les prévenus dans cette machination et à la mobilisation et la solidarité citoyennes ».