Les mathématiques en kabyle – 3 livres scolaires

Les mathématiques en kabyle,

Hier, 08 avril 2023, au Centre humaniste du Québec à Montréal, a eu lieu la première conférence-dédicace des trois livres scolaires de mathématique en kabyle par l’auteur  M. Sabih Yaïci. Ces trois livres sont publiés en Algérie aux éditions Tamagit / Identité (+213 777 96 16 11 – ahmed2nekkar@gmail.com) par le poète, écrivain et militant Ahmed Nekkar. Beaucoup de questions sont soulevées par les personnes de l’assistance qui n’ont pas manqué de souligner leur admiration et hommage à M. Sabih Yaïci.

Vidéo de la conférence

Une méthode inédite en Algérie et même en France. Apprentissage des mathématiques par la méthode de l’enseignement efficace. On enseigne au jeune par des contextes et des situations de son propre milieu, il se trouve au centre de son apprentissage. Plusieurs objectifs des mathématiques sont visés par M. Sabih Yaïci, auteur de ces livres qui s’adresse au jeune de la première année de l’enseignement moyen en Algérie. L’implication du jeune dans son apprentissage, le développement de ses compétences interdisciplinaires. La contextualisation utilisée par l’auteur est centré sur l’histoire, la culture et les personnalités ayant marqué le monde kabyle en particulier et amazigh en générale dans l’optique de développer chez le jeune son estime de soi et d’avoir une bonne image de soi. Ce qui est essentiel à la réussite scolaire du jeune.

M. Sabih Yaïci a souligné que le programme de l’enseignement des mathématiques en Algérie est respecté, à l’exception d’un chapitre qui est, pour l’auteur, important et primordial; c’est celui des probabilités (Taseqqart en kabyle) qui n’est pas enseigné aux jeunes.  Alors que dans les autre pays à l’image du Canada, les probabilités sont administrées aux élèves à partir du primaire. Il a aussi tenu à dire que l’approche pédagogique est complètement différente de celle prônée en Algérie. 

Les mathématiques en kabyle – Questions soulevées durant la partie Questions-réponses

A-t-on le vocabulaire nécessaire? Doit-on emprunter les mots scientifiques ou chercher dans le kabyle et dans les autres langues de Tamazgha? Doit-on inonder le kabyle avec ces mots importés? Comment peut-on enrichir scientifiquement notre langue? Pourquoi ‘’Tusnakt’’ et non ‘’Tamatimatikt’’?

Les réponses à toutes ces questions sont à venir dans la vidéo – Débat