Quel avenir pour le Raconte-Arts ?
La 17e édition de l’événement phare de Kabylie n’est toujours pas d’actualité chez le comité d’organisation. Ayant sillonné plusieurs villages et communes de la wilaya de Tizi Ouzou, devenue une tradition estivale qui rassemble un large public et après sa réception au village du Sahel de Bouzeguene, il était prévu qu’il soit domicilié au village d’Ait Aïssi de Yakourene. La dégradation sanitaire a poussé les habitants du village au désistement de crainte d’être contaminés. Va t-il résister à cet tempête?
Une décision qui a vite fait réagir le village d’Ait Ouabane, déjà organisateur d’une précédente édition et qui a donné une totale réussite, à manifester son envie de l’accueillir tout en dépendant de l’évolution de la situation sanitaire qui, au finale, ne leur a pas donné raison et, malheureusement, la décision de l’annulation a été enfin prise.
On comprendra toutefois que le festival dépend dorénavant de la situation sanitaire du pays. Si le comité d’organisation tarde à livrer de nouvelles informations sur le lieu et la date et même s’il y aura officiellement une édition cette année c’est par rapport aux différents variants apparaissent l’un après l’autre.
On commence déjà à se poser des questions sur les difficultés et repères que les artistes, organisateurs, habitants et fans auront à subir si la situation persiste après presque 3 ans de rupture. Redémarrer la machine nécessite un engagement de tout le monde.
Certes, elle sera sûrement difficile, mais pas impossible vu l’importance de la réussite de cet événement; et c’est grâce à la bonne volonté des organisateurs, l’engagement des villageoises et villageois qui ont acquis un savoir-faire inestimable, héritage de la structuration de la cité. L’enthousiasme et l’organisation du grand public pourra rayonner, une nouvelle fois, la magie du Raconte-Arts au sein de notre chère Kabylie .