Amira Bouraoui a été condamnée ce lundi à la prison ferme

Algérie : La militante Amira Bouraoui condamné à la prison ferme 

Algérie : La militante Amira Bouraoui condamné à la prison ferme 

L’activiste et militante politique algérienne Amira Bouraoui a été condamnée ce lundi 18 octobre 2021 en appel à deux ans de prison ferme dans deux affaires distinctes. Le verdict a été prononcé par le tribunal de la wilaya de Tipaza, à l’ouest de la capitale Alger. 

L’information a été rapportée par le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Amira Bouraoui, une de figure de proue du mouvement Barakat en 2014 qui s’est constitué pour dire « non » au quatrième mandat à l’ancien chef de l’Etat, feu Abdelaziz Bouteflika a été condamnée pour deux affaires.

 Elle a pris ainsi deux ans de prison ferme pour une affaire dont les chefs d’inculpation sont : « Outrage à un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions », « atteinte à la personne du président de la République », et « diffusion d’informations susceptibles d’attenter à l’ordre public ».

Elle a été en outre condamnée pour deux ans de prison ferme également dans une seconde affaire dans laquelle elle est poursuivie pour « atteinte aux préceptes de l’islam et au prophète ». 

Notons que cette infatigable militante pour les droits de l’homme en Algérie a été condamnée en première instance pour les mêmes peines prononcées par le tribunal de Chéraga (Alger). La cour de Tipaza n’a fait que confirmer ce verdict. Un verdict qui a, il faut le dire, scandalisé plus d’un par les militants politiques et simples citoyens en Algérie. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas tardé à réagir, via les réseaux sociaux pour dénoncer ces peines. 

Karim Tabbou : Affaire close 

Il est à noter par ailleurs que la même cour s’est prononcée concernant le militant politique Karim Tabbou.  La cour a déclaré l’action publique éteinte. « Ce qui veut dire qu’il s’agit du même procès et mêmes accusations dont a été jugé Karim Tabbou au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger (2ème affaire) et donc il a été déjà jugé pour les mêmes chefs d’inculpation. », explique le CNLD dans un communiqué. Autrement dit, explique-t-on encore, Karim Tabbou coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS – non agréé) qui était en liberté provisoire depuis plus d’une année ne sera pas incarcéré et l’affaire est désormais définitivement close.