Cinquième au championnat, deux finales disputées et un trophée gagné, tel est le bilan de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) de la saison footballistique 2020-2021. Les Canaris pouvaient-ils faire mieux ? Les supporteurs du club sont partagés. Certains sont satisfaits, d’autres par contre affichent une frustration.
Le championnat national de la ligue 1 a baissé ses rideaux officiellement samedi 28 août 2021 avec le déroulement du match en retard entre la JSK et la JSM Skikda. A l’issue de cet exercice marathon le club phare de la Kabylie a terminé à la 5eme position au classement, loin derrière le champion d’Algérie, le CR Belouizdad.
Pour plus d’un parmi les supporteurs de la formation présidée par Cherif Mellal, cette place n’est pas celle qui sied à la JSK. Un club habitué, il est vrai, à jouer le haut du tableau et pour le titre de champion dans le passé. En fait, les fans des Jaunes et verts espéraient voir les Canaris s’envoler haut dans ce championnat, eux qui rêvent toujours du titre qui fuit leur club depuis 2008.
La JSK renoue avec les titres
Ainsi, la JSK, au grand dam de ses inconditionnels, n’a pas accroché une autre étoile de champion d’Algérie. Pour eux, cela constitue un échec pour leur club. Cela dit, ces derniers peuvent cependant se consoler par la coupe de de la ligue remportée haut la main par les hommes de l’entraîneur démissionnaire Denis Lavagne. Il s’agit d’ailleurs d’un premier trophée remporté par le club depuis 2011.
L’autre satisfaction de la JSK, cuvée 2020/2021, est relative au parcours honorable réalisé en coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Les Canaris ont en effet atteint la finale dans cette compétition qu’ils ont perdu face au Raja Casablanca. C’est dire en somme que le club kabyle a réalisé une saison mi-figue mi-raisin.
La saignée
Pour plus d’un, cette équipe de la JSK était promise à un avenir radieux. Pour les observateurs de la balle ronde en Algérie, cette équipe fera des merveilles dès la saison prochaine. Mais à peine ses supporteurs se sont-ils mis à rêver que les mauvaises nouvelles tombent successivement. Le club perd ses cadres, l’un après l’autre. Le coach a également annoncé son départ. En somme, la JSK a connu encore une fois une véritable saignée.
Le président, Cherif Mellal, ne tremble pas pour autant. « Personne ne peut faire du chantage à la JSK », a-t-il déclaré en substance, il y a quelques jours. Il a d’ailleurs encore promis une grande JSK pour la saison prochaine.
Revoilà « la guerre des clans »
Dans un autre registre, la JSK a renoué cet été avec la traditionnelle « guerre des clans », puisque les adversaires de Cherif Mellal, à leur tête Yazid Yarichene, sont revenus à la charge pour prendre les rênes du club. Chose refusée, bien entendu, par Cherif Mellal et les siens qui ne veulent rien entendre. Il s’agit, en fait, de la même histoire que la JSK a connue durant l’intersaison dernière qui se répète.