Comité National pour la Libération des Détenus :
Communiqué : N° 07 du 12 septembre 2019
Karim Tabbou, militant politique coordinateur de l’UDS, parti qui n’a pas eu son agrément sous Bouteflika, et activiste de la révolution, vient d’être placé sous mandat de dépôt par le procureur du tribunal de Koléa, après son kidnapping spectaculaire dans l’après midi d’hier, mercredi.
Karim Tabbou rejoint une longue liste d’opposants, à l’image du commandant de la wilaya 4 historique, Lakhdar Bouragaa, accusés d’atteinte au moral des troupes de l’Armée, par une justice.
Une accusation, fabriquée sur mesure, par celui qui ne cesse de crier que notre Armée est l’une des plus fortes mondialement.
Cette énième forfaiture commanditée par le vieux militaire au monde n’est que la preuve que les décideurs actuels n’ont aucune volonté de sauver l’Algérie, mais uniquement de sauver leurs intérêts, coûte que coûte le prix à pays, en utilisant les pires méthodes.
Le comité national pour la libération des détenus qui s’inquiète de l’avenir de l’Algérie, devant ce climat de terreur que cherche à installer celui qui veut passer cette élection présidentielle rejetée par l’ensemble des Algériens, appelle les avocats à travers le territoire national à s’organiser et à rejoindre le collectif de la défense des détenus, membres du CNLD.
Le CNLD dénonce énergiquement cette nouvelle arrestation arbitraire et se pose des questions sur la procédure, jusqu’à sa mise en détention provisoire.
Devant l’incertitude qui règne, le CNLD appelle les Algériennes et Algériens à redoubler de vigilance et à s’organiser pour rejoindre les marches populaires du vendredi 13 septembre afin d’exiger la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion et politiques et à l’arrêt immédiate de l’instrumentalisation de la justice.
Le changement radical du système et la libération de l’Algérie des mains de ceux qui poussent au pourrissement restent l’objectif commun de notre révolution pacifique.
Alger, le jeudi 12 septembre 2019 ;
Le CNLD