Idles isemalagh

L’envol de Taqbaytit-tamazight

À mille lieues de Tamazgha, nos enfants à visages d’anges, dans un train de vie où le temps manque, s’accrochent avec toute leur amour et leur force à leur identité; culture, langue et à tout ce qui est kabyle-amazigh.

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Des écoles d’enseignements et des associations font des pieds et des mains pour transmettre cette identité aux enfants. Ils font un travail gigantesque. Un hommage spécial doit être rendu à toutes ces personnes qui donnent de leurs temps pour organiser des évènements et travaillent volontairement pour faire rayonner notre culture. D iwaziwen d tiwaziwin n yal ass, tanemmirt!

Faire apprendre la langue maternelle, dans un environnement culturel autre que le notre, est un vrai combat: l’absence de la famille en générale et des grands-parents en particulier entrave à sa transmission. Les parents, entre le travail, les courses et les activités des enfants se trouvent dans une position d’acteurs et de spectateurs à la fois. Le temps est court, le défi est grand! Les enfants grandissent, trop vite, dans des garderies, à l’école ou occupés dans des  d’activités. Ils passent environ dix heures par jour en l’absence des parents, 3 heures à la maison et souvent livrés à eux-mêmes, après la nuit, le matin, rebelote.

Bien des parents parlent à leurs enfants en kabyles, mais eux, ils répondent en français. C’est un vrai dilemme. Le travail de ces associations et ces écoles est salutaire, mais il est temps pour notre communauté de la diaspora de se pencher sérieusement à ce sujet. Des spécialistes en la matière doivent être consultés afin d’outiller les parents en moyens modernes efficaces.

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Tanemmirt i tal tin, i yal win iqeddcen akken tutlayt-nneɣ ad t-idir!

Lmahdi At Lmaxttaṛ, 21 juin 2019, Montréal