CHÉRIF MELLAL LES FINANCES DE LA JSK
CHÉRIF MELLAL LES FINANCES DE LA JSK

LES FINANCES – Chérif Mellal à la tête de la JSK

Cherif Mellal à la tête de la JSK – Finances

Ce qu’il faut retenir 

Cherif Mellal a su redorer le blason de la JS Kabylie depuis son arrivée à la tête du club. La JSK a en effet renoué avec les titres en remportant la coupe de la Ligue la saison écoulée. Une saison durant laquelle, les Canaris ont disputé la finale de la coupe de la CAF, perdue cependant face au Raja de Casablanca. En outre, en championnat, la JSK qui a toujours flirté avec la relégation des saisons durant, avant Mellal. Depuis son arrivée, la JSK a joué les premiers rôles.

Le club le plus titré d’Algérie pouvait-il mieux faire sans la stabilité chronique de son staff technique et de son effectif. Pratiquement à chaque fin de saison, plusieurs joueurs partent et ce en dépit d’un bon parcours réalisé, et d’autres arrivent. «  Si on a gardé l’ossature de l’équipe, on aurait pu faire des miracles », accident -on à dire en effet du côté des amoureux du club. Ce qui n’est d’ailleurs pas faux, il faut le dire.

« On ne peut garder des joueurs qui réclamaient au moins 2 millions de dinars », a rétorqué cependant le directeur sportif, Kamel Abdeslam, il y a quelques jours en conférence de presse. 

Sur le plan sportif, la JSK était sur la bonne voie

Il est vrai que la situation financière du club n’a pas été toujours reluisante pour se permettre de dépenser sans compter en matière de recrutement. Il faut dire que la JSK a toujours fait face à une crise financière laquelle se traduisait par des grèves à répétition des joueurs pour réclamer leurs dus. Ce fut le cas plus particulièrement durant la saison passée.

Pourtant Cherif Mellal et ses collaborateurs ne sont pas venus les mains vides dans ce club. Ils ont en effet injecté des sommes d’argent énormes. Le président à lui seul a apporté depuis son arrivée plus de 64 milliards de centimes, a-t-il déclaré dernièrement. Les autres dirigeants à l’image de Nassim Benabderrahmane, actionnaire et ancien DG du club, Aziz Khial et Achour Chelloul, deux hommes d’affaires locaux ont également mis la main à la poche ainsi que plusieurs bienfaiteurs de la région.

Voici les différentes sources de financement 

Les sponsors du club à l’image de Cosider, Cevital, Ifri, Soummam, Nouara, Eniem…ont aussi considérablement contribué pour financer le club. Il faut signaler que le stade du 1er novembre faisait recette avant la crise sanitaire et le huis clos imposé à cause du coronavirus. Il y a lieu de signaler que les supporteurs de la JSK ont retrouvé progressivement les tribunes du stade après les avoir déserté des années durant. C’est, aussi, l’effet Mellal. 

C’est dire en somme que l’argent a vraiment manqué à la trésorerie de la JSK. Les supporteurs du club Kabyle se sont organisés dans les quatre coins du monde. Ils ont pu, grâce à cette argent ramassée, participer à payer quelques factures des derniers déplacements à l’étranger. La signée financière est bien là à l’image de tous les autres clubs. Ces efforts ont certainement donné un coup de pouce, mais cela était insuffisant pour faire face aux multiples dépenses.

La direction kabyle devait également régler le passif du club. Un passif qui a constitué un trou budgétivore immense. Il faut savoir comme l’a toujours signalé Cherif Mellal que celle-ci a hérité  de 25 Milliards de centimes de dettes sans compter les dettes fiscales.

Un passif à régler 

Au cours de ses premiers mois en tant que président de la JSK, Cherif Mellal a injecté, a-t-il encore soutenu, plus de 7 milliards de centimes pour régulariser certains joueurs à l’époque. Selon les chiffres avancés par certaines sources médiatiques dont le site DZfoot, Il a également versé plus de 6 milliards de centimes à la Chambre de Résolution des Litiges. Malgré cet handicap de taille, la direction de Chérif Mellal s’en est plutôt bien sortie puisque en dépit de ces difficultés financières, la JSK a fait bonne figure sur le plan sportif. Sur le plan comptable, Mellal et sa direction ont laissé une dette estimée à  7 Milliards de centimes, selon toujours le même site.