12 septembre 2012, ci-dessous la contributioin intégrale du Dr said Said
CONTRAT MAFIEUX OU CITOYEN ?
النص الكامل بالعربية ادناه.
Contrat. Peu de mots portent des significations aussi contradictoires. Dans le monde mafieux, le contrat est l’ordre donné à un commando pour exécuter un adversaire ou une cible réfractaire à la complicité ou à l’extorsion. Dans la cité démocratique, le même vocable désigne les termes d’un accord librement consenti entre des citoyens désirant vivre dans la liberté, la solidarité et l’harmonie.
L’Algérie est présentement confrontée aux deux sens du terme.
Du côté du pouvoir, il y a une détermination farouche à décider du destin d’un peuple par dessus et contre sa volonté. Selon l’armée, l’élection présidentielle qui accouchera d’un futur proconsul tenu en laisse par le commandement militaire sera organisée contre vents et marées. Le système sera régénéré et la transition démocratique exigée par le peuple est vouée aux gémonies.
Quelles sont les raisons profondes qui ont acculé le(s) décideurs(s) à exposer le pays à tant de risques dans une conjoncture aussi éruptive ?
Ce ne sont certainement pas les montages de la télévision montrant quelques jeunes faisant l’éloge du chef d’état-major ni les gesticulations d’un panel mort-né qui sont à l’origine d’une décision aussi lourde.
Les écrits d’organes pro pouvoirs et les fuites qui suintent du sérail sont, entre autres, des indicateurs assez pertinents pour lire une situation de plus en plus évidente.
Pour des analystes de l’état-major, la révolution commence à refluer. Selon eux, le pic de l’amplitude est maintenant confiné à Alger et en Kabylie. Pour l’instant, cette région peut être passée par perte et profit. Il reste à traiter le cas de la capitale le jour du vote. Les formules sont connues. Quelques compagnies de jeunes militaires habillés en civil se bousculeront devant les caméras placées aux centres de vote et le tour sera joué. Du moins le croit-on.
Quant aux villes de l’intérieur du pays dont les officines considèrent qu’elles sont gagnées par une forme de lassitude, les comptables électoraux, magistrats et assimilés, sauront rédiger les procès-verbaux téléphonés avec la même docilité que les sanctions qu’ils prononcent lors des audiences programmées par une nouvelle sécurité militaire qui vient d’être réhabilitée dans ses missions de police judiciaire.
D’ici là, il faut calmer le bon peuple. Qu’à cela ne tienne. On continue la kermesse de la lutte contre la corruption, quitte à sacrifier des satrapes avec lesquels on s’est compromis et, en passant, bien enrichis par le passé. On notera d’ailleurs que les qualifications des infractions, délits ou crimes qui tombent sur les uns et les autres ne sont pas du tout de même nature.
Pour certains, les chefs d’accusation de détournement, de blanchiment, d’évasion fiscale ou d’abus d’autorité – probablement justifiés dans bien des cas – se mutent en financement occulte de la campagne présidentielle du chef de l’Etat déchu. Passons sur la ficelle qui veut faire croire que l’état-major de l’ANP vient de découvrir que des oligarques ont régulièrement financé les campagnes du président à vie. Le vrai problème est que les risques encourus par les inculpés changent du tout au tout selon qu’on leur applique l’un ou l’autre des barèmes. On peut, au passage, s’amuser de la question de savoir qui jugera un commandant en chef des forces terrestres, un certain Ahmed Gaid Salah, qui a renvoyé chez eux lors de la présidentielle de 2004, ordre de mission en poche, 75.000 soldats avec un pécule de 15.000 dinars afin de voter et faire campagne pour Bouteflika, sachant que leur voix en caserne sont automatiquement dédiées à leur propriétaire naturel.
La machine infernale est bel et bien lancée et l’erreur, fatale pour le coup, serait d’en sous-estimer les conséquences.
Il n’est jamais trop de le rappeler, le caractère pacifique de la révolution doit impérativement être préservé et les marches entretenues et renforcées. Mais, sauf à vouloir biaiser avec l’Histoire, désormais, la lutte ne saurait être réductible à des sorties hebdomadaires dans un environnement politique s’apparentant manifestement à une veillée funèbre de la démocratie.
Les acteurs spéculant sur des divergences au sommet du pouvoir qui provoqueraient des fissures en son sein devraient faire montre d’un peu plus de lucidité.
On ne verrouille pas avec autant de fermeté népotique et de célérité les instances militaro-sécuritaires si l’on n’a pas pris la résolution d’en user et, au besoin, d’en abuser le moment venu.
On ne ferme pas la scène politique et médiatique avec tant de brutalité si l’on n’est pas déterminé à museler la société. La stigmatisation de la Kabylie est toujours un signe avant-coureur des grands raidissements précédant les options autocratiques. Avec les emprisonnements illégaux de porteurs de drapeaux amazighs, les arrestations opérées ce mercredi dans les rangs des militants indépendantistes manifestant pacifiquement, les indicateurs classiques des choix stratégiques lourds du pouvoir algérien apparaissent dans toute leur nudité. L’enlèvement du responsable de l’UDS Karim Tabou, exécuté ce mercredi vient ouvrir les yeux à ceux qui ne voulaient pas voir.
Confortant ces conceptions aventureuses, les messages envoyés à nos principaux partenaires ne laissent aucun doute sur les intentions du pouvoir quant à la mise au pas du pays.
Sollicités, les Russes, premier fournisseur d’armes en Algérie, ont instantanément pris fait et cause pour la caporalisation nationale.
Pour l’heure, les Américains auxquels on a voulu vendre une copie algérienne de Sissi sont plutôt dubitatifs. La réponse US transmise par l’intermédiaire des parrains moyen-orientaux peut être résumée en quelques mots : nous avons déjà un Sissi; et c’est un de trop. Si nous le lâchons, il tombe en un mois.
Ce serait pourtant se leurrer que de penser que ces observations seules empêcheront le pire d’advenir. Pour l’instant, les Algériens ont décidé de ne compter que sur eux mêmes. Outre que cette démarche exonère de dettes toujours pesantes quand une aide accompagne la libération d’un peuple, elle pousse à rechercher et mobiliser les moyens les plus indiqués pour parvenir à la victoire. Cette vertueuse tradition soummamienne est bienvenue. Mais l’autonomie décisionnelle a son corollaire : l’adaptation du potentiel de lutte. Face à un adversaire sans état d’âme, on ne peut pas gagner seul en refusant de maximiser les ressources du combat pacifique.
Le contrat sur l’avenir du peuple algérien est bel et bien à l’œuvre. La menace sur la nation est violente, concrète et immédiate.
Qu’en est –il du contrat citoyen ? Celui qui a mobilisé et fédéré le peuple depuis le 22 février.
Jusque là, la substance démocratique constitue toujours le souffle qui oxygène une révolution rétive aux pressions et aux récupérations.
La citoyenneté portée essentiellement par les femmes et les jeunes s’affirme dans la durée. Les slogans majeurs en appelant à la construction d’un « Etat civil et non militaire » sont pérennes et demeurent la structure centrale des exigences de la rue. Malgré deux ou trois tentatives fantasques d’infiltration islamiste, le dénominateur républicain reste massivement ancré dans les foules estudiantines du mardi et, celles, plus nombreuses, du vendredi. On l’a déjà évoqué mais la chose mérite d’être rappelée puisqu’elle se vérifie encore plus avec le temps qui passe ; des déchets culturels misogynes ou xénophobes proférés ici et là les premières semaines ont complètement disparu.
L’assainissement politique de la société algérienne est une réalité visible. Et c’est beaucoup.
Cependant, cette matière utile et généreuse est un fondement nécessaire mais pas suffisant. L’aspiration citoyenne exprimée avec patience, élégance et humour est pour l’instant un ardent souhait.
Le peuple algérien est appelé à démontrer qu’il peut et veut assumer le risque démocratique. Cette légitime ambition doit devenir un objectif politique avec tout ce que cela implique comme adaptations. Dans un pays qui revient de si loin, il était normal que des hésitations, des suspicions ou des polémiques viennent parasiter les débats tournant autour des vrais enjeux. Des voix plus ou moins sincères se sont persuadées que le système algérien, ouvertement contesté depuis des mois, allait, sous l’effet d’une demande populaire unanime, se rendre à la raison. Il est clairement établi que cette éventualité ne fait pas partie de l’agenda politique du commandement militaire. Il est aussi acquis que l’hypothèse la plus probable qui guette le pays est l’étouffement drastique de la vie publique.
Dès lors, chacun est mis face à ses responsabilités. Le curseur des luttes pacifiques aura à être mis à un niveau plus exigeant. De plus, il ne faut pas se lasser de le rappeler, le mouvement doit rapidement faire émerger des délégués de sa base et se doter de cadres dont il reste à définir les modèles et les fonctions. Cela devient un impératif de survie. Et il faut savoir que désormais le temps peut ne plus être un allié du peuple. Ce qui est possible aujourd’hui ne le sera pas forcément demain.
Cela suppose que le logiciel de la révolution soit reconfiguré sur le mode citoyen et uniquement citoyen. Toute autre approche serait inefficiente, contre-productive et ferait objectivement les affaires du pouvoir.
Le choix est finalement simple. Etre à la hauteur de l’Histoire ou revenir à la rugosité du despotisme primaire. En attendant que les effets d’une crise socio-économique majeure que rien ne semble pouvoir différer viennent élargir des fractures sociales déjà béantes.
L’espoir est encore permis mais le temps nous est compté.
Le combat entre le contrat mafieux et le contrat citoyen est lancé. Ce sera l’un ou l’autre.
Le 12 septembre 2019.
هل هو العقد المافيوي أم هو عقد المواطنة ؟
العقد. قليل من الكلمات تحمل دلالات متباينة بهذا الحجم. في عالم المافيا، العقد هو ذلك الأمر الذي يعطى لوحدة كومندوس باغتيال منافس أو تحييد هدف عصيّ على التواطؤ أو رافض للابتزاز. في المدينة الديمقراطية، نفس المفردة تعني محتويات اتفاق متعارف عليه بحرية بين مواطنين يريدون العيش في حرية و تضامن و انسجام
الجزائر تواجه على ما يبدو معنيي المفردة
من جهة السلطة، هناك نزعة قوية لتسيير قدر الشعب فوق إرادته و من دونها. حسب الجيش، الانتخابات الرئاسية التي تولد حاكما طاغيا مربوطا للقيادة العسكرية ستنظم عنوة و رغم أنف الجميع
ما هي الأسباب التي دفعت أصحاب القرار إلى جر البلاد إلى المجازفة في ظرف جدّ هائج ؟
لايمكن أن تكون تركيبات التلفزيون ، التي ترصد بعض الشباب يمتدحون رئيس الأركان، و لا إيماءات لجنة ولدت ميّتة هي ما يقف وراء قرار ثقيل كهذا
مقالات وسائل الاعلام القريبة من السلطة و التسريبات التي تتدفق من السراي هي من بين المؤشرات القوية لتشريح الوضعية
حسب بعض محللي قيادة الأركان ، بدأت الثورة في التراجع. حسب رأيهم، ذروة اتساع الثورة منحصرة في العاصمة و منطقة القبائل. في هذه الآونة، يمكن الاستغناء عن هذه المنطقة و الاكتفاء بالقليل فيها. و يبقى التعامل مع العاصمة يوم الاقتراع. المعادلات معروفة. بعض الوحدات العسكرية بالزي المدني تتدافع أمام الكاميرات المنصبة في المراكز الانتخابية و يكتمل المشهد. على الأقل، هذا ما يعتقدون
أما في ما يخص المدن الداخلية التي تعتبرها بعض المخابر قد نالها التعب، فسيعرف المحاسبون الانتخابيون و القضاة و ما يوازيهم كيف يحررون محاضر الفرز التي تملى عليهم عبر الهاتف، و بنفس الطواعية التي ينطقون بها الأحكام في الجلسات التي يبرمجها الأمن العسكري الجديد الذي تم إعادة اعتباره في مهامه الخاصة بالشرطة السياسية
لتهدئة الشعب، يتواصل مهرجان مكافحة الفساد، حتى و إن وصل الأمر إلى التضحية بحكام تم التواطؤ و الثراء معهم في الماضي . و يمكن أن نلاحظ أن أوصاف الجنحة أو الجناية التي تُلحق بهؤلاء أو هؤلاء لسيت بالأساس من نفس الطبيعة
بالنسبة للبعض، تهم الاختلاس، تبيييض الأموال، التهرب الجبائي و الاستعمال المفرط للسلطة، و التي يمكن تبريرها في غالب الأحيان، تتحول إلى تمويل سري للحملة الانتخابية للرئيس المخلوع. لندع جانبا الحدّوثة القائلة أن قائد الأركان اكتشف حديثا أن أفرادا من الأوليغارشية موّلت بصفة ثابتة حملات الرئيس مدى الحياة. المعضلة الكبيرة هي امكانية تغيير ما يواجهه المتهمون بصفة جذرية حسب المقياس الذي نريد أن نحاكمهم به. يمكننا أن نمزح قليلا بطرح السؤال عن من يحاكم قائد القوات البرية ، قايد صالح بالتحديد، الذي أرسل عند ذويهم في انتخابات 2004 خمسة و سبعون ألف جنديا و منحهم علاوة قدرها 15000 دج من أجل الانتخاب و تنظيم حملة لصالح بوتفليقة
الآلة الجهنمية تم إشغالها و الخطأ الجسيم يكمن في الاستخفاف بمخلفاتها
من المهم جدا التذكير بواجب الحفاظ على الطابع السلمي للثورة و مواصلة المسيرات و تقويتها. اللهم إلا إذا أردنا التوارب مع التاريخ، النضال من الآن فصاعدا لا يمكن تقليصه إلى خرجات أسبوعية في بيئة سياسية تشبه سهرات عزاء ديمقراطية
يجب على الآراء المتحدثة عن تباينات في هرم السلطة قد تحدث تصدعات في رحمها، أن تتسم بالقليل من الوضوح
لا يتم غلق الهيئات العسكرية و الأمنية بكل هذه الصرامة و السرعة إن لم يكن هناك قرار باستعمالها، و لما لا الإفراط في استعمالها في الوقت المناسب
لا يتم غلق الساحة السياسية و الإعلامية بهذه القسوة، إن لم تكن هناك نية و إرادة في تكميم المجتمع. تشويه سمعة منطقة القبائل كان دائما إشارة استباقية لتشنجات تسبق التوجهات الاستبدادية. مع الاعتقالات الغير قانونية لحاملي الرايات الأمازيغية و الاعتقالات التي مست هذا الأربعاء المناضلين الاستقلاليين الذين كانوا يتظاهرون بسلمية و توقيف كريم طابو، أصبحت المؤشرات الكلاسيكية للخيارات الإستراتيجية الثقيلة للسلطة الجزائرية ظاهرة للعيان
كتقوية لهذه القرارات المغامرة، لم تترك الرسائل الموجهة للشركاء الأساسيين أي شك حول نوايا السلطة في تركيع البلد
الروس الذين يعتبرون المزوّد الأول للأسلحة اتجاه الجزائر لم يتوانوا في مساندة التوجه نحو الحكم الصارم للوطن.
لحد الساعة، يبقى الأمريكان، الذين تم محاولة جلبهم بتسويق صورة جزائرية للسيسي، في حالة ريبة. الرد الأميريكي الذي أرسل عبر عرّاب شرق اوسطيون تتلخص في كلمتان : عندنا سيسي واحد، و هو وزر علينا. إن سلمنا فيه، سيسقط في غضون شهر
من المغالطات إن سلّمنا بأن هذه الملاحظات تكفي وحدها لصد الخطر. لحد الآن، قرر الجزائريون الاعتماد على أنفسهم فقط. هذه الخطوة تقينا من ديون ثقيلة قد تنجر من أي مساعدة ترافق تحرير أي شعب، و هي تدفع نحو البحث و تعبئة الوسائل الجديرة بالوصول إلى النصر. هذه العادة الصومامية مرحب بها. و لكن لهذه الاستقلالية في القرار قرينها : تكييف طاقات النضال. أمام خصم مجرّد من روح الانسانية، لا يمكننا الفوز لوحدنا إن رفضنا الرفع من منسوب النضال السلمي
العقد حول مستقبل الشعب الجزائري في صدد التنفيذ. الخطر على الأمة جد عنيف، ملموس و آني
و ماذا عن العقد المواطني ؟ ذاك العقد التي عبّء و جمع الشعب منذ 22 فيفري
إلى هذه اللحظة ، ما زال يشكل هذا العقد النفس التي تغذي الثورة الرافضة للضغوطات و محاولات الاسترداد
المواطنة التي يحملها أساسا الشباب و النساء تتأكد بمرور الوقت. الشعارات الكبرى المنادية لبناء دولة مدنية و ليس عسكرية دائمة و تبقى هي الهيكل المركزي لمطالب الشارع
رغم محاولتين أو ثلاث للاختراق الإسلامي، يبقى القاسم الديمقراطي راسخا في الحشود الطلابية أيام الثلاثاء و في الحشود الشعبية الأكثر زخما أيام الجمعة. لقد قلناه من قبل و لا بأس في إعادة تذكيره مجددا : النفايات الفكرية الكارهة للنساء و الغرباء التي تم وضعها في الأسابيع الأولى اندثرت نهائيا
التطهير السياسي للمجتمع الجزائري أصبح حقيقة واضحة. و هو شيئ عظيم
هذه المادة اللازمة و السخيّة أساس ضروري و لكنه غير كاف. التطلع الشعبي الذي تم التعبير عنه برويّة و أناقة و طرافة بقي لحد الساعة أمنية موقدة
الشعب الجزائري مطالب باظهار قدرته و إرادته على تحمل المجازفة الديمقراطية. هذا التطلع الشرعي يجب أن يصبح هدفا سياسيا مع كل ما يتطلبه من تكيف. في بلد رجع من بعيد، طبيعي جدا أن تظهر فيه ترددات و شكوك و مجادلات تشوش النقاش حول الرهانات الحقيقية. أصوات صادقة لحد ما اقتنعت أن النظام الجزائري المرفوض منذ شهور قد يرجع إلى جادة الصواب تحت وطء الطلب الشعبي الشامل. لقد اتضح جليا أن هذا الأفق غائب في الأجندة السياسية لقيادة الأركان. و أصبح مفروغا منه أن الاحتمال الأكبر الذي يترصد البلد هو الخنق الكامل للحياة العامة
و عليه، كل واحد موضوع أمام مسؤولياته. مؤشر النضال السلمي يجب وضعه على مستوى آخر. و يجب على الحركة أن تخرج مندوبين لها من القاعدة و تتزوّد بأطر يتم تحديد قوالبها و مهامها. لقد أصبح شرطا للبقاء. و يجب أن نعلم أن الوقت قد لا يصبح حليف الشعب. ما هو ممكن اليوم قد لا يكون كذلك غدا
هذا يعني أن برمجية الثورة يجب أن يتم مراجعة إعداداتها لتتناسب و أسلوب المواطن، و المواطن وحده. أي مقاربة أخرى تكون غير ناجعة، سلبية و خادمة موضوعيا لمصالح السلطة
الخيار بسيط. الوقوف على مستوى التاريخ أو الرجوع إلى خشونة الاستبداد الإبتدائي. إننا في انتظار وصول آثار أزمة اقتصادية اجتماعية كبيرة لا شيء يمكن تأجيلها ، لتوسّع الشروخ الاجتماعية التي هي أصلا ضخمة
الأمل ما زال قائما و لكن الوقت محسوب
الصراع بين العقد المافيوي و العقد المواطني انطلق. النهاية لأحدهم و البقاء للآخر
12 سبتمبر 2019