La fuite des cerveaux continue de plus belle 

Des bacheliers algériens avec mention sélectionnés quittent le pays

35 000 étudiants algériens inscrits en France

La fuite des cerveaux continue de plus belle 

Trente-cinq mille (35 000) étudiants algériens sont inscrits cette année dans les différentes universités en France. C’est ce qu’a indiqué jeudi 7 octobre 2021, l’auteur et journaliste, Said Yahia Chérif qui précise qu’il s’agit d’un « chiffre résultant du cumul des bacheliers algériens avec mention sélectionnés par les Centre Culturels français, des titulaires de Bac français par le CNED et des inscriptions libres aux universités françaises.»

Le départ massif des algériens en Europe et plus particulièrement en France continue à un rythme effréné. Toutes les voies sont bonnes pour eux afin de quitter le pays en quête de jours meilleurs. Si certains d’entre eux s’y rendent d’une manière légale, d’autres n’hésitent pas à prendre le risque en optant pour une émigration clandestine. Ce phénomène a explosé d’ailleurs ces quelques derniers mois durant lesquels des centaines voire des milliers d’algériens ont débarqué sur l’autre rive de la méditerranée. Chaque jour, en effet, on fait état de l’arrivée de plusieurs embarcations en Espagne notamment.  

Toutes les catégories sont tentées par cet exode. Les étudiants ne sont pas épargnés. Chaque année, des centaines de nouveaux bacheliers algériens s’envolent en effet en France pour poursuivre leurs études. 

Que faut-il pour stopper l’hémorragie ?

Actuellement on compte plus de 35 000 étudiants algériens inscrits dans la différente université française. Il s’agit d’un chiffre officiel. Selon l’écrivain  Said Yahia Chérif qui a révélé ce nombre dans un post sur sa page Facebook publié jeudi 7 octobre, il est en effet  le « résultant du cumul des bacheliers algériens avec mention sélectionnés par les Centre Culturels français, des titulaires de Bac français par le CNED et des inscriptions libres aux universités françaises.».

La majorité écrasante de ces étudiants n’entendent pas retourner en Algérie et préfèrent s’installer en France, une fois leurs études terminées. Un aller sans retour. « 89 % des interrogés ont déclaré ne pas envisager un retour en Algérie à l’issue de leurs études. », souligne en effet la même source. 

« Jadis quand les enfants partaient en exil ils étaient accompagnés de pleurs et de lamentations, aujourd’hui les mamans poussent des youyous lors des séparations. » fait remarquer le même auteur. 

Pourtant, il faut bien arrêter cette véritable hémorragie car au rythme où vont les choses, l’Algérie risque de se retrouver complètement désertée par ses enfants.