A cause du minaret de la grande mosquée d’Alger, un journal au cœur d’une polémique en Algérie

A cause du minaret de la grande mosquée d’Alger – Un journal au cœur d’une polémique en Algérie

Un journal se trouve au cœur d’une polémique en Algérie. Il s’agit du quotidien El Watan dont la « une » du l’édition de ce lundi 20 septembre 2021 a suscité des critiques sur les réseaux sociaux. Même le ministère de la communication a réagi à travers un communiqué. On reproche au journal d’avoir exclu de la photo de cette  fameuse « une » illustrant le cortège funèbre de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le minaret de la grande mosquée d’Alger

L’illustre journal El Watan a ouvert son édition de ce lundi sur l’enterrement de l’ancien chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika qui a été inhumé hier dimanche. Le quotidien a illustré sa « une » avec une photo du cortège funèbre du défunt avec en arrière-plan le quartier d’El Mohamadia. Sur la photo, le minaret de la grande mosquée d’Alger qui devait apparaître, n’y figurait pas. 

Cela n’a pas passé inaperçu pour nombre d’internautes qui ont monté au créneau pour dénoncer cette « bévue ». Le journal qui n’a pas tardé à réagir parle lui de faute technique et a présenté ses excuses.

« Un malheureux traitement technique au niveau du service PAO du journal, a fait disparaître le minaret de la grande mosquée d’Alger de la photo illustrant la « Une » de notre édition d’aujourd’hui. Nous présentons nos excuses à nos lecteurs et les assurons que l’incident, purement technique, n’a rien à voir avec un quelconque calcul idéologique, comme tentent de le distiller des cercles connus pour leur hostilité à El Watan. », a indiqué en effet El Watan dans un communiqué.

Cela n’a pas été suffisant pour calmer les ardeurs, puisque le journal a continué à subir des attaques sur les réseaux sociaux. Le ministère de la communication n’est pas resté indifférent à cet incident. Dans un communiqué rendu public, le ministère parle en effet d’une « grave dérive ». Tout en mettant en garde le journal El Watan, le département ministériel s’est réservé  le droit d’ester le quotidien en justice.