Premières pluies et des inondations en Kabylie 

Premières pluies et des inondations en Kabylie 

Cités et immeubles inondés, routes bloquées, circulation perturbée…telles sont les images d’un triste décor vécu ce mardi 21 septembre 2021 en Kabylie suite aux premières pluies qui se sont abattues sur la région. La rentrée scolaire a été en outre sérieusement perturbée au niveau de certains établissements.  

Après plusieurs mois de sécheresse, la Kabylie a renoué ce mardi 21 septembre 2021 avec la pluie au grand bonheur de la population locale. Pour elle ces premières pluies marqueront peut-être la fin du stress hydrique qu’elle a vécu durant toute la saison estivale. 

Il faut dire en effet que cette région a connu cet été une pénurie d’eau jamais égalée. Ces premières pluies sonnaient ainsi comme une délivrance pour la wilaya de Tizi-Ouzou et de Béjaia ainsi que pour les wilayas limitrophes.

Malheureusement ces pluies qui se sont fait attendre n’ont pas été sans conséquences. Elles ont provoqué des inondations dans plusieurs cités et immeubles. Les eaux pluviales ont envahi en outre la chaussée rendant la circulation routière difficile sur différents axes routiers. Pratiquement aucune localité n’a été épargnée par cette situation. A Tizi-Ouzou, Azazga, Draa El Mizan, Larbaa Nath Irathen…c’est partout le même décor.

Cités inondées et Routes bloqués

A titre illustratif, la polyclinique de la localité d’Azazga dans la wilaya de Tizi-Ouzou a été inondée. Le lycée de Fréha, relevant de la même wilaya a libéré ses élèves à midi suite à la détérioration de certaines fenêtres des salles de classes cassées par le vent violent qui a accompagné l’orage. L’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou a eu un toit de l’un de ses amphithéâtres partiellement tombé, comme le montre des images partagées sur les réseaux sociaux. 

Il faut dire que la pluie est tombée en quantité impressionnante. Les services météorologiques ont annoncé lundi, à travers un bulletin spécial, des précipitations pouvant atteindre les 50 millimètres entre mardi à 9h et mercredi à 6h.

 Cela ne justifie pas cependant ces conséquences qui pouvaient être évitées si les avaloirs et autres canaux d’évacuations des eaux pluviales étaient nettoyés. Pourtant, chaque année à la même période, la Kabylie à l’instar d’ailleurs de différentes régions de l’Algérie est confrontée à de telles situations. C’est dire que les leçons du passé n’ont pas été retenues. Fort heureusement, doit-on dire, ce déluge n’a pas fait de gros dégâts matériels ni humains.