Des élections sans candidats

Cherchent candidats désespérément en Kabylie  – Élections locales du 27 novembre

Elections locales du 27 novembre

Cherchent candidats désespérément en Kabylie 

Les élections locales prévues le 27 novembre prochain en Algérie peinent à emballer la Kabylie. Force est de constater en effet que ce scrutin ne suscite pas l’engouement populaire. Les quelques partis politiques et les indépendants qui se sont hasardés pour prendre part à cette échéance électorale trouvent toutes les peines du monde pour confectionner leurs listes. 

Ces derniers mènent une véritable course contre la montre dans l’espoir d’être au rendez-vous pour déposer leurs listes dans les délais impartis. Le moins que l’on puisse dire c’est que les potentiels candidats ne se bousculent pas au portillon. Les représentants des partis et des listes indépendantes font de porte à porte pour dénicher l’oiseau rare qui accepterait de se présenter à ces élections.

Pressés par le temps, ces participants font feu en tous bois en prenant pratiquement le premier venant. Peu importe sa tendance politique et son niveau d’instruction, l’essentiel est qu’il accepte de figurer sur la liste.

En somme, ces élections locales cherchent désespérément des candidats en Kabylie. La tendance est plutôt au rejet de ce scrutin. La population locale qui ne s’intéresse plus à la chose politique depuis belle lurette a d’autres préoccupations bien plus importantes pour elle. Le pouvoir qui investit à mettre genoux tout militant qui s’opposerait à sa politique d’assimilation dans la région en particulier et à sa dictature militaire dans toute l’Algérie. La Kabylie en souffre doublement. La cherté de la vie, la misère sociale, causées par la pandémie et par les feux de forêts, ont réduit en fait considérablement son champ d’intérêt. 

Les pères de familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, se soucient plutôt de leurs quotidiens devenus difficiles à cause de leurs situations socio-économiques. En outre, il faut dire que les citoyens ont complètement perdu confiance de tout ce qui est relatif à l’activité politique.   

Et puis se dit-on dans la région « qu’est ce qui a changé par rapport aux élections législatives dernières et au référendum ? ».  «  Puisqu’on a boycotté ces dernières échéances ainsi les élections présidentielles, il fallait boycotter le présent scrutin », ajoute-t-on.