Kabylie, flambée des prix des fruits et légûmes.
Kabylie, flambée des prix des fruits et légumes.

Kabylie: flambée des prix des fruits et légumes

Encore une flambée des prix des fruits et légumes en Kabylie

La pomme de terre, une denrée rare 

La pomme de terre devient une dorée rare en Kabylie depuis quelques jours. Elle disparait de plus en plus des étals. « Je ne la commercialise plus tant que son prix ne s’est pas stabilisé », nous a déclaré un commerçant, marchand de fruits et légume de son état, exerçant dans une commune à l’ouest de la wilaya de Tizi-Ouzou.

La vie devient de plus en plus chère en Kabylie à l’instar des autres régions de l’Algérie. Pratiquement toutes les dorées alimentaires sont devenues intouchables pour les petites bourses. Leurs prix ont atteint des pics vertigineux. Les légumes secs tout comme les légumes frais ainsi que les différents fruits ont été touchés par cette flambée qui a tendance à s’inscrire dans le temps au grand dam des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer ni sur quel pied danser. 

Cette hausse a été enregistrée en fait depuis quelques semaines déjà. La tomate, la salade verte, le haricot vert, la courgette…pour ne citer que ces légumes à large consommation sont affichés à plus de 100 dinars le kilo. Idem pour la pomme de terre, aliment nécessaire et inévitable dans la cuisine algérienne qui a également dont le coût dépasse ce même prix. Pire encore, force est de constater que ce tubercule a tendance à disparaître des étales chez un grand nombre de marchands spécialisés.

«  Elle se fait rare au niveau du marché de gros de la ville de Tizi-Ouzou » explique un de ces commerçant apostrophé sur le sujet. Il s’agit d’une autre astuce, explique-t-on des grossistes qui stockent leur produit afin de maintenir ce prix toujours à la hausse. Ainsi, les commerçants et les spéculateurs sont encore une fois montrés du doigt. 

La petite bourse mis à rude épreuve 

Quoi qu’il en soit, ce sont les pères de familles qui se sentent livrés à eux même devant cette situation,  qui en payent les conséquences de cette pénurie qui ne dit pas son nom et cette cherté qui frappe les différents produits alimentaires. 

Cette hausse est venue compliquer, en fait, encore davantage leur situation d’autant qu’elle coïncide avec la rentrée scolaire. Cet évènement qui constitue un moment fort  et heureux pour les élèves est pour le chef de ménage une dure épreuve sachant que le trousseau scolaire n’est pas à la portée de tout le monde à cause de son prix excessivement cher.  

Ces pères et mères de familles ne peuvent que prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs.