Karim Benzema, 10 mois de prison avec sursis et 75 000 euros d’amende
Karim Benzema, 10 mois de prison avec sursis et 75 000 euros d’amende

Karim Benzema, 10 mois de prison avec sursis et 75 000 euros d’amende

L’affaire de la Sextape 

Le verdict renvoyé au 20 novembre prochain

L’affaire de la sextape dans laquelle sont plusieurs accusés dont le joueur international français, Karim Benzema, ne connaîtra décidément pas son épilogue de sitôt. Annoncé pour ce vendredi après trois jours d’audience dans le cadre de son procès, le verdict a été finalement mis en délibéré pour le 20 novembre prochain, ont rapporté plusieurs sources médiatiques.

Après six ans d’attente et de procédures, le procès de l’affaire de la sextape dont les faits remontent à octobre 20215, a été ouvert mercredi dernier au tribunal correctionnel de Versailles.

Une absence de marque a été constatée lors des audiences. Accusé de complicité de tentative de chantage dans le dossier, l’attaquant du Real Madrid et prétendant en puissance pour le ballon d’or 2021, Karim Benzema, a manqué en effet à l’appel.

10 mois de prison et 75 000 euros d’amende requis

 Il avait joué un match la veille avec son club en ligue des champions. Benzema a d’ailleurs inscrit un autre but à l’occasion. (5-0 face à Dynamo Kiev).

Cette absence a été d’ailleurs « regrettée » par la victime présumée, Mathieu Valbuena. Cela n’a cependant pas empêché le très attendu procès de se dérouler. A son issue, le procureur a requis 10 mois de prison avec sursis contre Karim Benzema et 75 000 euros d’amende.

« Une peine absurde »

Une peine qui a été contestée par ses avocats. « En ce qui nous concerne, ces réquisitions sont manifestement très peu fondées en droit. Et sur la peine, on est sur quelque chose d’assez effarant. Tout le long du réquisitoire, on nous a expliqué qu’il ne s’agissait pas de se payer une star. Et bien c’est exactement ce qui a été fait. On ne motive pas sa décision, on ne l’explique pas. On requiert une peine absurde, disproportionnée, qui n’a rien à voir avec le dossier. Sur le principe de la culpabilité, il n’y a aucune référence à la réalité de ce dossier. Karim n’a aucun contact avec les maîtres-chanteurs et ne les connaît pas. Il n’a pas leur téléphone et ne connaît rien de leurs plans un peu idiots. On s’y attendait un petit peu. C’est toujours difficile pour le ministère public d’abandonner les poursuites après six ans de procédure, et de reconnaître qu’on a tort. Ce sera une belle empoignade à l’audience, nous sommes remontés comme des pendules avec mon confrère Antoine Vey contre ce réquisitoire », a indiqué l’un d’eux.

Le verdict qui a été annoncé pour ce vendredi 22 octobre ne sera pas connu avant le 20 novembre prochain.