Le FFS dénonce «  les arrestations arbitraires » en Algérie 

Le FFS dénonce «  les arrestations arbitraires » en Algérie 

Le Front des forces socialistes (FFS) a rompu le silence et a réagi à la vague d’arrestations enregistrée ces derniers jours en Algérie. Dans un communiqué rendu public ce mercredi 15 septembre 2021, le parti a exprimé son inquiétude et son indignation face aux «  arrestations arbitraires » et a appelé à libérer les détenus et à l’instauration d’un « climat serein »   

« Le Front des Forces Socialistes (FFS) suit avec une grande inquiétude le retour des arrestations arbitraires, qui touchent de nombreux militants politiques, défenseurs des droits humains et journalistes. » écrit en effet le Front des forces socialistes dans son communiqué. 

Ajoutant que « Le FFS dénonce le recours systématique à la gestion sécuritaire des affaires de l’Etat pour contrer les aspirations populaires à la liberté, à la dignité et à la justice sociale. »

Pour le plus vieux parti d’opposition en Algérie «l’adoption de l’approche du tout sécuritaire pour faire face à la crise politique ne fera que creuser davantage le fossé de la confiance, alimenterait les tendances extrémistes et augmenterait la tension; ce qui aggraverait encore la situation. »

La même source indique en outre que « notre pays, qui fait face à une situation difficile et aborde d’énormes défis à tous les niveaux, a besoin de sagesse et d’instauration d’un climat de calme et de sérénité afin que nous puissions préparer les conditions propices à un dialogue national global en mesure de mettre fin à la crise nationale et ouvrir la voie pour construction d’un Etat de droit, de liberté et de démocratie.

Par ailleurs, le FFS tout en appelant « à la vigilance et à la lucidité » a réitéré «son exigence pour la libération de tous les détenus d’opinion et la cessation immédiate des atteintes aux libertés individuelles et collectives, et l’ouverture des champs politique et médiatique. »

Il est à noter que plusieurs personnalités, militants et activistes politiques ont été arrêtés en Algérie. On citera notamment l’écrivain chercheur Abdenour Abdeslam et le journaliste du quotidien Liberté, Mohamed Mouloudj entre autres.