L'HEURE EST GRAVE! Algérie, le PAD tire la sonnette d'alarme
L'HEURE EST GRAVE! Algérie, le PAD tire la sonnette d'alarme

L’HEURE EST GRAVE! Algérie, le PAD tire la sonnette d’alarme

Le PAD tire la sonnette d’alarme sur la situation politique en Algérie :  « l’heure est grave » 

C’est un constat des plus sombres que fait le Pacte de l’Alternative Démocratique  (PAD), un mouvement qui comporte plusieurs partis et personnalités politiques algériens, de la situation politique qui prévaut en Algérie. Dans un communiqué rendu public ce dimanche 31 octobre 2021, ce mouvement n’a pas hésité à tirer la sonnette d’alarme. Pour lui « L’heure est grave ».

 « A contre courant des idéaux de novembre 1954 et des aspirations de liberté, d’un Etat de droit et de justice sociale, exprimées par le peuple algérien à travers le processus révolutionnaire pacifique et unitaire de février 2019, le pouvoir s’acharne à imposer sa feuille de route pour sauver le régime par, notamment, les passages en force électoraux, par la répression de toute opposition politique et par le musellement des libertés démocratiques et syndicales », écrit ce mouvement dans son communiqué. 

Il affirme ainsi que « aujourd’hui, près de 300 détenu (Es) politiques et d’opinion, hommes et femmes, dont des responsables et des militant (Es) de partis politiques et d’association, des universitaires, des journalistes et des avocats, de nombreux jeunes activistes du Hirak et des réseaux sociaux, sont emprisonnés et des milliers d’autres sont poursuivis arbitrairement. »

Appel à la mobilisation 

Et de poursuivre dans son constat amer : « Aujourd’hui, des partis politiques et des associations sont dissous ou menacés de subir le même sort. Aujourd’hui, des syndicalistes sont licenciés, réprimés et poursuivis pénalement pour leurs activités syndicales. Aujourd’hui, de nouvelles dispositions juridiques, à l’instar de l’article 87 bis du code pénal, criminalisent l’action politique et la liberté d’opinion sous prétexte de terrorisme. Aujourd’hui, les médias sont quasi interdits à toute expression critique du régime et monopolisés par le pouvoir de fait et ses relais propagandistes. Aujourd’hui, il est systématiquement interdit de manifester ou d’organiser des activités politiques publiques de l’opposition et de toute contestation sociale. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une Algérie absolument nouvelle par l’ampleur d’une répression institutionnalisée et de la confiscation des libertés démocratiques, sur fond d’un effondrement social .

Le PAC affirme que l’heure est actuellement à la mobilisation pour mettre fin à cette situation. Il a appelé d’ailleurs les algériens à la mobilisation pour imposer le changement.

La commémoration du déclenchement de la Guerre d’Algérie est marquée par des marches et des rassemblements, en Algérie, en france et au Canada, pour crier haut et fort à la trahison. Voir vidéo.