Zinedine Zidane déclare sa flamme à l’Olympique de Marseille
L’ancien joueur international français, Zinedine Zidane a réalisé une carrière riche avec notamment une coupe du monde gagnée avec les bleus en 1998 et plusieurs titres avec les différents clubs dans lesquels il a évolué. Zizou a porté en fait les couleurs de deux grands clubs surtout, la Juventus et le Real Madrid. Zidane entretient cependant un regret. Celui de ne pas avoir pu porter les couleurs d’une formation qui lui est très chère. Il s’agit de l’O Marseille. C’est ce qu’a avoué à la presse cette semaine.
« Je suis Marseillais, c’est sûr et certain. Même s’il peut se passer beaucoup de choses… Je suis parti très jeune, je ne vis pas ici… Mais je reviens de temps en temps et je sais que je suis Marseillais et que je le resterai à vie », a déclaré en effet au journal la Province la légende du football français.
Zidane qui est d’origine Kabyle est né en fait à Marseille. L’OM, il l’avait dans le cœur dès sa jeunesse. En France, l’ancien entraîneur du Real Madrid n’a joué que pour l’AS Cannes et les Girondins de Boudreau. Il a affirmé qu’il aurait pu défendre les couleurs du club de sa ville natale. « Quand j’étais jeune, à 15, 16 ou 17 ans, j’étais en tribunes pour regarder les matches et comme j’étais footeux, je me disais « un jour pourquoi pas ». Mais ça ne s’est pas fait, pour plein de raisons. Ça aurait été quelque chose de fort », a déclaré Zinedine Zidane à la Provence.
« Je suis Marseillais »
L’ancien capitaine de l’équipe de France se rappelle en outre toujours du seul match qu’il a disputé contre l’OM. J’ai surtout pu jouer contre l’OM avec Cannes. Je me souviens d’ailleurs d’un match à Marseille, à l’époque, c’était Franz Beckenbauer l’entraîneur de l’OM, et on a gagné 1-0 à Marseille. C’est un sacré souvenir. Cela me fait quelque chose de me dire que j’ai gagné à Marseille, mais pour moi c’était quand même fabuleux. Là, si je me remets sur le terrain, je m’en souviens bien », raconte-t-il.
Ajoutant: « J’avais un copain dans l’équipe d’ailleurs c’est mon adjoint aujourd’hui, David Bettoni; j’étais titulaire, lui, il était remplaçant et il était entré à dix minutes de la fin. Pendant ces minutes-là, on n’arrêtait pas de rigoler tous les deux ! Déjà, on était contents d’être avec les pros, même si j’y étais plus souvent que lui, mais on n’arrêtait pas de se dire « c’est fabuleux, regarde, profitons ! » C’est un mélange de sentiments… ».