Saïd Sadi donne deux conférences au Canada – Montréal et Ottawa

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CONGRÈS DES KABYLES DU CANADA

Le Congrès des Kabyles du Canada organise deux conférences-débats sur la situation en Algérie à Montréal et à Ottawa avec le docteur Saïd Sadi.

CONFERENCE DE MONTREAL :

Titre : Algérie : révolution inédite ou réveil de l’Histoire ?
Lieu : Centre St-Pierre, 1212 Rue Panet, Montréal, QC H2L 2Y7
Date : Samedi 20 juillet à 14H00

Algérie : « Révolution inédite ou réveil de l’Histoire ? ».

Une révolution pacifique rassemblant générations, régions et opinions marque la vie algérienne depuis le 22 février.

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Dans l’Histoire contemporaine algérienne, c’est la première fois qu’une contestation massive, générale et durable prend une forme pacifique. La violence physique et symbolique a en effet toujours caractérisé les luttes politiques. C’est avec l’insurrection du printemps berbère d’avril 80 que le pays découvre la notion de combat pacifique. Pendant une quarantaine d’années, cette forme de protestation restera limitée à la seule région de Kabylie. Dans les années 90, l’islamisme renouera avec les déchainements qui ciblent essentiellement les populations civiles. La réaction de l’armée ne sera pas en reste et l’Algérie connaitra alors l’une des plus sanglantes périodes de sa vie de jeune nation. 

 

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Le caractère pacifique de la révolution en cours est-il une pérennisation de la pédagogie initiée par les militants du mouvement culturel berbère ou traduit-il une volonté d’exorciser les violences des années noires ?
Sur le fond, les slogans scandés par la foule en faveur d’un Etat démocratique et social et la dénonciation de l’intrusion de l’armée font écho à la primauté du politique sur le militaire prôné en pleine guerre de libération par le premier congrès du FLN en Aout 1956 avant que la faction islamo-populiste, aidée par des puissances extérieures dont on retrouve aujourd’hui les immixtions sur la scène algérienne, ne fasse avorter le projet d’un état civil. 

La réplique de l’Histoire sera-t-elle suivie par un débat à la mesure des enjeux contrariés il y plus de soixante ans. 
De la réponse à ces questions dépend en grande partie la suite de l’insurrection citoyenne algérienne.

CONFENRENCE D’OTTAWA : 
Titre : Quelles issues possibles en Algérie ?
Lieu : Ottawa- lieu à suivre
Date : Dimanche 21 juillet à 14H00

Quelles issues possibles en Algérie ?

Malgré les menaces et les répressions conduites par le chef d’état major, en dépit de manœuvres de division récurrentes, le mouvement populaire qui bouleverse la vie publique algérienne ne s’essouffle pas.

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Si la dynamique qui implique l’ensemble des catégories sociales ne faiblit pas, elle peine à produire des cadres où elle peut faire valoir ses revendications dont le rejet du régime militaire n’est pas des moindres. 
Une partie de ce retard s’explique par le caractère inattendu de la révolution. Il reste que la lecture faite par une partie de la classe politique est en déphasage complet avec les demandes de la rue.
Aux demandes « système dégage » qui appellent à une mise à plat générale des enjeux répondent des initiatives de factions plus ou moins détachées du pouvoir qui visent à des accommodements claniques limitant le changement à l’élimination du régime Bouteflika. Or la crise n’est pas la conséquence de l’échec d’un pouvoir mais la faillite de la militarisation de la cité algérienne par un système qui a confisqué l’indépendance du pays en 1962. 

La rupture exigée par le citoyen ne peut s’accomplir que dans une auto-organisation rendue impérative par la vacuité constitutionnelle dans laquelle le chef de l’Etat-major de l’armée a mis la nation depuis le 9 juillet.

BIO EXPRESS

Saïd Sadi né le 26 aout 1947 en Kabylie est médecin psychiatre de formation. Il s’engage très jeune dans le combat en faveur pour les libertés démocratiques où les droits de l’homme et la réhabilitation de l’identité berbère occupent une place essentielle. C’est dans ce cadre qu’il fonde avec ses amis la Ligue des droits de l’homme pour ensuite travailler à l’installation de la première section d’Amnesty international en Algérie. Son engagement lui vaut plusieurs emprisonnements.
Lors de l’ouverture politique de1989, il fonde le Rassemblement pour la culture et la démocratie, parti social-démocrate, dont il quitte la direction lors du troisième congrès en mars 2012. Deux fois candidat à l’élection présidentielle, il a été élu deux fois député d’Alger. 
Saïd Sadi est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Algérie l’échec recommencé ? écrit en 1986 au pénitencier de Lambèse et publié en 1991(éditions parenthèses Alger), Algérie l’heure de vérité (Flammarion 1996 Paris), Amirouche une vie deux morts un testament (2010, édité à compte d’auteur), Chérif Kheddam, le chemin du devoir (2015 édité à compte d’auteur) …

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Depuis son retrait de la vie partisane, il intervient régulièrement dans la vie publique dans des conférences ou des contributions dans la presse, la dernière en date (Algérie : fin et début d’époques) est publiée ce 9 juillet par le site middle east eye.