Selon Nourdine Ait Hamouda « Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumedine, Hocine Azem, Belaid Amar Khodja et Boussad Becha détenus dans des conditions lamentables »
Les cinq militants politiques, Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumedine, Hocine Azem, Belaid Amar Khodja et Boussad Becha sont détenus dans des conditions lamentables au niveau de la prison d’El Harrach. C’est ce qu’a indiqué l’ancien député, le fils du colonel Amirouche, Nourdine Ait Hamouda, ce samedi 4 septembre 2021.
L’ancien cadre du Rassemblement pour la Culture et la démocratie (RCD) qui a été mis en liberté provisoire, après un peu plus de deux mois de réclusion, s’est exprimé ce samedi 4 septembre 2021 sur ses séjours à la prison d’El Harrach. Dans des déclarations faites à la chaîne Berbère TV, il a affirmé qu’il a été bien traité. « Personnellement, j’ai été bien traité » a-t-il indiqué en effet.
Ce n’est cependant pas le cas pour les autres prisonniers, a-t-il ajouté. « J’ai rencontré sur place, Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumedine, Hocine Azem, Belaid Amar Khodja et Boussad Becha et j’avoue qu’ils sont détenus dans des conditions pitoyables », souligne-t-il. Et d’ajouter pour expliquer : « Ils se retrouvent dans une salle de 60 à 70 personnes ». Il fait remarquer que dans ces conditions, ces prisonniers sont exposés au coronavirus. Par ailleurs, Nourdine Ait Hamouda a souligné que « la nourriture qu’on leur donne est immangeable ».
« La nourriture qu’on leur donne est immangeable »
L’ancien député qui n’a ainsi pas caché son amertume a lancé un appel pour la libération de ces détenus où au moins leur changer de cellules. Il a, à ce titre, interpellé le ministre de la justice afin d’intervenir pour mettre fin au calvaire de ces prisonniers.
Il à noter pour rappel que Nordine Ait Hamouda qui a été placé sous mandat de dépôt, le 27 juin dernier a été libéré le 30 août 2021. Il a été arrêté suite à ses déclarations sur l’émir Abdelkader qu’il avait traité de « traitre ».
Concernant Bouaziz Ait Chebib, Hamou Boumedine, Hocine Azem, Belaid Amar Khodja et Boussad Becha, ils ont été placés sous mandat de dépôt, le 27 juin dernier, par le procureur du tribunal de Draâ El Mizan, à Tizi-Ouzou. Ils sont poursuivis notamment pour « appartenance à une organisation terroriste», «atteinte à l’unité nationale» et «incitation à la haine». Ils ont été transférés le 7 août à la prison d’El Harrach, à Alger.
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